De : Yasujirô Ozu /
1959 / Japon / 1H34Comédie dramatique
Dans une ville de la banlieue de Tokyo, la vie suit tranquillement son cours : les mères de famille s’occupent de leur intérieur tout en jalousant celui des autres, les pères se croisent au café du coin et s’inquiètent de leur retraite à venir, tandis que les fils passent leur temps à regarder la télévision chez un voisin jugé trop excentrique. Un soir, les jeunes Minaru et Isamu pressent leurs parents pour avoir leur propre poste de télévision, en vain : l’aîné se met alors en colère face à l’hypocrisie des adultes et décide de faire une « grève de la parole », aussitôt suivi par son jeune frère.
Dans le cadre du cycle Patrimoine 2018/2019.
dimanche 3 février 2019
10:00 Le Vox, Mayenne - Dans le cadre du Ciné-club des salles mayennaises
mardi 5 février 2019
20:00 Vox, Renazé - Dans le cadre du Ciné-club des salles mayennaises
20:30 Cinéma Yves Robert, Evron - Dans le cadre du Ciné-club des salles mayennaises
jeudi 7 février 2019
20:00 Le Vox, Mayenne - Dans le cadre du Ciné-club des salles mayennaises
mardi 12 février 2019
20:30 Le Palace, Château-Gontier - Dans le cadre du Ciné-club des salles mayennaises
mercredi 13 février 2019
20:30 Le Trianon, Le Bourgneuf-la-Forêt - Ciné-club des salles mayennaises
Réalisateur : Yasujirô Ozu
Scénario : Kogo Noda, Yasujirô Ozu
Interprètes : Koji Shidara, Yoshiko Kuga, Keiji Sada
Compositeur : Toshiro Mayuzumi
Photographie : Yûharu Atsuta
Distributeur : Carlotta Films
Yasujiro Ozu entre à la Schochiku Kinema en qualité d'assistant opérateur en 1923 et met en scène son premier film, Le Sabre de pénitence en 1927. Il se forge un style propre avec des chefs-d'œuvre comme Voyage à Tokyo, Printemps précoce, Le Goût du saké. Cinéaste intimiste de la vie familiale et des changements de saisons, il attache plus d'attention au petit détail qu'à l'histoire.
Longtemps méconnue du public occidental, rarement présentée en festival par un studio qui la jugeait trop spécifiquement japonaise pour s’exporter, l’œuvre du réalisateur finira toutefois par rencontrer un plus large public international après sa mort.