Carte blanche au festival Zinetika

2008-2023 / Divers / 1h20Ciné-danse

En partenariat avec Le Kiosque – Centre d’action culturelle Mayenne Communauté, dans le cadre de la résidence d’artiste du chorégraphe Julien Grosvalet.

Zinetika est un festival multidisciplinaire qui explore les relations entre la danse, le cinéma et les arts audiovisuels, le corps et la technologie, en créant ensemble à la recherche de différentes expériences artistiques. Le Festival accueille des propositions de vidéo-danse, de performance, de masterclass et d’ateliers autour de ce thème.

✹ GENESE URBAINE, de Fu Le (2023, 18′)
Phuong est libérée de prison et retourne dans sa province natale. Elle retrouve Khang, son amour de jeunesse, mais ne reconnaît plus son village. Les anciens sont partis, les usines ont fermé et Khang doit se rendre à Saigon où il a trouvé un nouveau travail.

✹ ABSENT PRESENCE, de Giorgia Ponticello (2023, 1’09)
Percevoir, du grec « toucher à distance ». Absent Presence est le voyage surréaliste d’un corps déconnecté qui tente de se retrouver dans les espaces d’une maison vide. Un jeu de perceptions, entre l’ambiguïté des reflets et des ombres déformées, qui amène le spectateur à s’interroger sur la relativité de ce qu’il regarde : qu’est-ce qui est réel pour nous ? Qu’est-ce que je peux bouger et qu’est-ce qui me bouge ?

✹ UN CUERPO ES, de Jaime Dezcallar (2022, 4′)
Antonio José Martínez Palacios devait être le plus grand musicien espagnol du XXe siècle. Malheureusement, il a été exécuté au début de la guerre civile alors qu’il n’avait que 33 ans et une œuvre considérable derrière lui. Avec la compagnie de danse Marco Flores, nous réimaginons sa musique et rendons hommage à cette figure « oubliée ».

✹ LAWS OF MOTION, de Jeppe Lange (2018, 4′)
Deux jeunes filles ont créé un monde hors du temps et de l’espace, dansant dans les couloirs sinistres d’un monastère abandonné. Les jeux qu’elles pratiquent suivent une logique onirique. Les règles sont établies au hasard, formant et brisant leur relation symbiotique.

✹ OLD MAN AT THE CORNER STORE, de Nadav Heyman & Anabella Casanova (2023, 8’10)
Un vieil homme croise le chemin des malfaiteurs du quartier.

✹ ODA, de Fermín Gil Sánchez de Munain (2022,10′)
Ode à la danse. ode à la liberté. Une danseuse dénoue les liens qui l’empêchent d’être libre.

✹ NORMAL, Pelayo Muñiz (2022, 3’40)
Les danseurs sont de retour en ville…

✹ MOVE, Bernardo Alevato / Taianne Oliveira (2023, 2’15)
Une expérience sur le temps, la forme et le mouvement dans un film de danse génératif utilisant l’IA et la vidéo

✹ AHEAD, Behind Ben Kadie (2022, 2’38)
Un court métrage de danse surréaliste. Deux étrangers se retrouvent à attendre dans une file d’attente infinie. Le duo de danseurs JA Collective et le réalisateur Ben Kadie collaborent pour créer une pièce trippante qui utilise l’espace 3D impossible d’une manière unique.

✹ TUER LE MINOTAURE, Naya Kuu (2023, 6’32)
Tuez le Minotaure pour vous échapper de la prison de l’esprit.

✹ I AM MY MOTHER, Mohammad Abbasi (2008, 1′)
La mère de Mohammad n’a jamais dansé de sa vie et cela l’étonne. Il se demandait toujours comment il pourrait faire bouger sa mère, alors il a imaginé entrer dans le corps de sa mère pour la faire bouger. S’il pouvait entrer dans le corps de sa mère et danser, sa mère danserait aussi, c’est comme un duo, lui et sa mère.

✹ ON MENDING, Shawn Fitzgerald Ahern, Emilie Louise Leriche (2021, 14’55)
Réflexion sur la beauté et l’inévitabilité de l’impermanence, On Mending est un court métrage de danse qui suit les efforts d’une communauté pour surmonter une perte écrasante. Le film et ses personnages traversent un paysage alpin vaste et aride, terre abstraite de mémoire et de nostalgie. À la base, On Mending est une contemplation sur le soutien, sur la communauté, sur l’action de libérer ce que nous ne pouvons plus porter avec nous.

Les 12 courts métrages sélectionnés par le festival seront précédés de films d’atelier réalisés par les élèves de 1ère cinéma audiovisuel du Lycée Lavoisier (Mayenne). Ils ont été accompagnés sur un projet de vidéo-danse par Ingrid Florin, réalisatrice et chorégraphe en vidéo-danse, Laida Aldaz Arrieta, directrice du festival Zinetika, et Julien Grosvalet, chorégraphe (compagnie R14).